1944 : Pourquoi le g�n�ral allemand �pargna Paris


Par rapport � d�autres villes, la capitale est sortie quasi intacte des combats de la Lib�ration. Pourtant, elle aurait pu payer cher sa fronde contre l�occupant. D�cryptage.
Dans GEO Histoire du Vendredi 24 ao�t 2018, Volker Saux explique pourquoi von Choltitz d�cida d'�pargner Paris pendant les 10 jours de la lib�ration fin 1944
Hitler n�avait aucune intention de pr�server la Ville lumi�re, ni de la d�clarer "ouverte" � c�est � dire rendue sans combats �, comme Rome en juin 1944. Le g�n�ral von Choltitz, dernier gouverneur militaire du Paris occup�, re�ut des ordres sans nuance, dont celui du 22 ao�t :
"Paris est � transformer en un monceau de ruines. Le g�n�ral doit d�fendre la ville jusqu�au dernier homme et p�rira s�il le faut sous les d�combres." 
Pourquoi alors la capitale fut-elle �pargn�e ? L�explication r�side d�abord chez von Choltitz lui-m�me, qui n�appliqua pas les ordres de son F�hrer. Non pas que l�homme soit port� � la mansu�tude. Mais le g�n�ral ne voyait pas la logique d�une telle destruction. La bataille de Normandie �tait perdue, les troupes allemandes se repliaient, les maigres contingents stationn�s dans Paris �vacuaient la ville. Ravager la capitale aurait �t� co�teux en vies humaines � y compris allemandes �, inutile d�un point de vue militaire et g�nant pour la circulation des soldats du Reich se repliant depuis la Normandie.
Volker Saux nous apprend que le consul su�dois n'�tait pas aussi neutre et d�sint�ress� qu'on nous l'a pr�sent� :

Le consul de Su�de, un int�rm�diaire cl�

D�autres facteurs ont pu dissuader le haut-grad� allemand de passer � l�acte. Les pressions ext�rieures, d�abord. Celles du consul de Su�de Raoul Nordling, interm�diaire cl� entre von Choltitz et la R�sistance, � aida � limiter la tension et les combats entre Allemands et r�sistants. "Francophile, de m�re fran�aise et de p�re su�dois, il avait � c�ur de pr�server la capitale, note Christine Levisse-Touz�, historienne et directrice du M�morial du mar�chal Leclerc � Paris. Il d�fendait aussi ses int�r�ts, puisqu�il poss�dait des parts dans l�entreprise de roulement � billes SKF en r�gion parisienne � entreprise qui, par ailleurs, fournissait le Reich.
Voir aussi: Les premiers lib�rateurs de Paris en 1944 ne sont ni fran�ais ni am�ricains, mais� espagnols

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