La police fran�aise sous l'Occupation, pr�cieuse alli�e du IIIe Reich


Les 16 et 17 juillet 1942, 9 000 policiers et gendarmes fran�ais montrent aux autorit�s allemandes de quoi ils sont capables lors de la rafle du V�l d'Hiv. Durant l'Occupation, du simple gardien de la paix au pr�fet, les fonctionnaires fran�ais vont appliquer avec z�le la politique des Allemands, devan�ant m�me parfois leurs exigences.
Dans GEO du 1 septembre 2011, Cyril Guinet nous parle de La police fran�aise sous l'Occupation, "pr�cieuse alli�e du IIIe Reich" :
Et les autres, l'immense majorit� des policiers fran�ais ? Pour la plupart, ils restent en place, dans l'expectative, attendant leurs nouveaux ordres. Ceux-ci ne vont pas tarder.Concr�tement, le policier de base change tr�s vite de m�tier : on ne lui demande plus de r�gler la circulation. En revanche, il doit d�sormais mettre en �uvre les mesures d�cid�es par l'Etat fran�ais, sous la pression ou non des occupants. Il apprend � confisquer les postes de radio, faire respecter le couvre-feu et appliquer les lois anti-juives du r�gime de Vichy, �dict�es � l'automne 1940. Dans le m�tro, il s'assure que les juifs montent bien dans le wagon de queue qui leur est r�serv�. Dans les commissariats, il tient des permanences pour les enregistrer...

Ren� Bousquet � qui concentre entre ses mains la quasi-totalit� de la machine polici�re, veut montrer aux Allemands que son administration peut �tre moderne et efficace. Il inaugure des �coles o� sont enseign�es l'identification d'un suspect de face ou de profil, les filatures, les planques... Il augmente aussi les recrutements. La police attire de nombreux ch�meurs mais aussi, � partir de f�vrier 1943, tous ceux qui souhaitent �viter le STO puisque cette administration offre une dispense automatique aux personnes qui la rejoignent. Au plus fort de la collaboration, les effectifs atteignent 120 000 hommes. Du jamais vu. Dans le m�me temps, on compte moins de 3000 policiers allemands sur le territoire.

Cette main-d'�uvre fra�chement embauch�e peut r�ver de promotions rapides. Car l'�poque et le contexte sont propices aux carri�res fulgurantes. Si on ne s'embarrasse pas trop de scrupules et qu'on choisit le bon service, on peut facilement sauter les �chelons. �

Les Groupes mobiles de r�serve s'occupent des sales besognes

Le travail de police devient presque enti�rement politique. Dans les rues, les enqu�teurs des RG se m�lent � la population. En civil, ils font la queue devant les magasins d'alimentation, espionnant les propos anti-allemands. D�guis�s en postiers, en employ�s du gaz ou en ouvriers, ils organisent des filatures qui durent des semaines, parfois des mois, avant de d�clencher un coup de filet. �

Gare � ceux qui tentent de camoufler leur �toile jaune!

Mais c'est dans la mise en �uvre de la politique anti-juive que la police fran�aise va se montrer la plus redoutable. La machine infernale se met en branle en mai 1941.
 � Et tout le monde collabore en vue de la plus grande efficacit� possible. �

. LES ROUAGES D'UN �TAT POLICIER

A l'automne 1940, le gouvernement de Vichy proc�de � une l�g�re �puration administrative, �cartant les fonctionnaires qui ne collaborent pas efficacement. En avril 1941, les effectifs des polices municipales sont int�gr�s dans la police nationale. Ils �chappent ainsi au contr�le des maires, et la police nationale devient un puissant organisme d'Etat. �

. UN �GE D'OR POUR LE MILIEU

Tandis que les agents sont occup�s � traquer les juifs, les r�sistants et les francs-ma�ons, criminels et d�linquants ont la belle vie. Ces ann�es comptent parmi les plus belles de la p�gre fran�aise. �

Post a Comment

0 Comments